Dans une victoire surprenante pour Xbox, PlayStation a défié les attentes en acceptant de collaborer à la distribution de Call of Duty dans le cas où l’acquisition d’Activision Blizzard serait conclue avec succès. Auparavant, PlayStation aurait rejeté toutes les propositions de Microsoft, apparemment dans le but d’empêcher la fusion de se produire.
En prenant cette décision, Microsoft a réussi à éliminer un obstacle important, qui répond directement à une préoccupation majeure des autorités réglementaires concernant l’acquisition. La raison exacte du changement brutal de position de PlayStation reste incertaine, mais il est fort probable qu’elle soit influencée par la récente victoire de Microsoft dans le procès contre la FTC. Ce triomphe juridique a démontré que l’acquisition n’entraverait pas le progrès de l’industrie du jeu.
Dans ces circonstances, la probabilité que l’accord soit approuvé aux États-Unis est encore plus élevée. Par conséquent, le Royaume-Uni se présente comme l’un des derniers obstacles qu’Activision Blizzard doit surmonter avant de faire officiellement partie de la famille Microsoft.
Cela signifie également qu’en cas de conclusion de l’accord, les consommateurs n’auront pas à acheter une Xbox ou un PC de jeu pour continuer à jouer à Call of Duty. Microsoft a déjà conclu des accords similaires avec Nintendo et diverses plateformes de diffusion en continu, car les autorités de régulation craignaient que Call of Duty soit une franchise trop importante pour être exclusive à une seule plateforme.
L’accord intervient également après des mois de va-et-vient entre Sony et Microsoft, au cours desquels les fans des deux plateformes se sont affrontés en leur nom sur les réseaux sociaux. Parmi les diverses poursuites, Jim Ryan de PlayStation a déclaré que Game Pass était mauvais pour les développeurs, tandis que Microsoft a fait valoir que Sony devrait créer son propre Call of Duty.
Nous ne connaissons pas encore les détails de l’accord, nous ne savons donc pas exactement ce qui a convaincu Sony d’abandonner sa controverse. Sony a précédemment exprimé sa crainte de recevoir des ports partiels de Call of Duty, qui ont un temps de développement plus court et ont donc plus de bogues non résolus. L’offre finale inclura probablement une sorte de garantie de qualité de port, tout comme la Nintendo Switch. Certes, beaucoup d’entre nous ne sont pas sûrs que le Switch sera en mesure de suivre le rythme de la Xbox et de la PlayStation à cet égard, il reste donc à voir dans quelle mesure cet accord fonctionne dans la pratique.